REGLER LES TROUBLES DU COMPORTEMENT TELS QUE LES TOC
> TROUBLES DU COMPORTEMENT
Le trouble obsessionnel compulsif :
Le sujet consulte en un hypnopraticien lorsque ses obsessions ou compulsions qui sont à l'origine de sentiments marqués de détresse lui occasionne une perte de temps considérable (prenant plus d'une heure par jour) et/ou lorsqu'elles interfèrent de façon significative avec ses activités habituelles, son fonctionnement professionnel (ou scolaire) et/ou ses activités ou relations sociales.
Le trouble obsessionnel-compulsif est reconnu comme étant l'un des troubles de l’anxiété. Il se caractérise par des obsessions, des compulsions ou les deux.
Pour essayer de réprimer ou de se débarrasser des ses obsessions, le sujet se voit obligé d’accomplir des gestes répétitifs, de véritables rituels, nommés compulsions. Ces rituels compulsifs, bien qu'ils puissent l'occuper plusieurs heures par jour, ne lui apportent qu’un soulagement temporaire et le cycle obsession-compulsion ressurgit de plus belle. Contrairement au jeu compulsif, les compulsions n’apportent aucun plaisir. Certaines personnes subissent tellement de compulsions qu’ils ne peuvent plus quitter leur domicile, se rendre à un travail ou visiter leur famille, leurs amis. Souvent, ils se jugent très sévèrement le plus fréquemment en cachant leurs symptômes pour finir par s’isoler.
Le trouble obsessionnel-compulsif évalué par l'hypnopraticien sera diagnostiqué en fonction de critères préétablis. Par la reconnaissance des symptômes particuliers au TOC. Le praticien peut les distinguer des comportements qui émaneraient d’un autre trouble. Ainsi, lors d’une rencontre avec un professionnel, il est important pour le sujet de communiquer en détails ses pensées, ses émotions et ses gestes compulsifs.Le praticien pourra utiliser une échelle d’évaluation du TOC, comme l’Échelle Yale-Brown sur le trouble obsessionnel compulsif (Y-BOCS), qui estime le niveau de détresse et le degré de sévérité des obsessions et des compulsions. Il évaluera également l’impact des symptômes obsessionnels sur l'environnement professionnel, familial, conjugal et dans les activités quotidiennes de la personne.
Le TOC partage quelques caractéristiques communes avec certains troubles tels que :
Bien que ces troubles soient traités différemment, on peut les confondre avec le TOC
Qui en est atteint ?
Le trouble obsessionnel compulsif, ou TOC, touche environ entre 2 et 3% de la population, autant les femmes que les hommes. Il occupe le quatrième rang des troubles d’anxiété les plus fréquents. Toutefois, il demeure encore souvent mal compris et mal reconnu. Le TOC tend à être peu diagnostiqué et sous-traité. hormis les hypnopraticiens, les intervenants de la santé ne sont pas familiers avec les symptômes du TOC et n’ont pas reçu de formation spécialisée pour fournir un suivi approprié. De 56 à 83 % des personnes présentant un TOC sont atteints d’au moins un autre trouble mental tel que la dépression, la phobie sociale, etc. Le TOC apparaît généralement à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine, bien qu’il puisse se manifester au cours de l’enfance ou plus tard à l’âge adulte. Dans 50 % des cas, le TOC débute durant l’adolescence, il est plus rare que le TOC s’installe après 35 ans.
Causes :
Le TOC, comme plusieurs difficultés psychologiques, résulte de l’interaction de plusieurs facteurs biologiques, environnementaux et sociaux. En conséquence, les interventions et le traitement choisis doivent adresser ses trois composantes.
Le déroulement d'une séance d'hypnose :
Nul n'est besoin pour l'hypnopraticien de prévoir un suivi psychologique et pharmacologique du TOC. même si les traitements médicaux d'accompagnement restent compatibles. Il est cependant indispensable de faire intervenir un hypnopraticien, en effet car si le TOC peut varier d’intensité tout au cours de la vie, il n’y a cependant pas de rémission spontanée. Certains événements stressants, des changements majeurs ou une fatigue accrue peuvent aggraver les symptômes du TOC.
Prévoir le même genre d'hypnose que pour le suivi des troubles de la même famille comme l'anxiété, l'angoisse, la peur.
pour en savoir plus cliquer sur ce lien : Traiter l'angoisse, l’anxiété, les peurs:
Nombre et fréquence des séances pour une hypnothérapie des TOC
3 à 4 séances peuvent suffire pour aide très ponctuelle
Prolonger le traitement si nécessaire en séances intermittentes et espacées consacrées à l’hypnose pour l'apaisement des symptômes et/ou l'investigation.
Les membres de la famille peuvent jouer un rôle de soutien crucial, d’abord en acceptant qu’un être cher souffre d’une difficulté psychologique et ensuite en le supportant tout au long du traitement. La famille est souvent impliquée contre son gré dans les rituels. Planifier son horaire en fonction du besoin de son proche d’accomplir ses compulsions, les accomplir à sa place ou le rassurer sans cesse à sa demande peut devenir lourd et engendrer des tensions. Un candidat aux prises avec un TOC n’accomplit jamais ses compulsions de façon volontaire, il juge au contraire, ses compulsions comme gênantes et déploie beaucoup d’efforts pour réprimer ce besoin de les accomplir. Aider un proche ne signifie pas de prendre part à ses rituels. il faut cependant éviter de lui mettre de la pression alors qu’il les accomplit. Durant la suivi, le sujet apprendra à développer lui-même un meilleur contrôle de ses compulsions à son propre rythme. On peut alors l’amener à se récompenser pour les petits progrès qu’il réalise. Une excellente façon d’encourager un proche est de renforcer ses points forts et souligner les moments où il n’a pas de compulsions. Le TOC est un problème, pas une personne il est bon de rappeler au sujet qu’il possède des qualités personnelles que le TOC n’affecte pas. La famille peut aider le proche à s’informer sur son TOC et négocier avec lui pour qu’il continue de participer au bon fonctionnement de la vie familiale et qu’il contribue aussi à qualité de vie de la famille.
Tarif d'une séance :
80 € pour adulte
70 € pour enfant jusqu'à 12 ans
Nathalie DEFAZIO
Maître Hypnopraticienne